Bandai (fabricant de consoles de jeux vidéo)

 
CRÉATION : 5 juillet 1950
FONDATEUR(S) : Naoharu Yamashina
SITE OFFICIEL : bandai.com 
CLASSEMENT : Consoles Bandai par ventes totales
PLATEFORME(S) :
PLATEFORME LA PLUS VENDUE :
WonderSwan [3 500 000
sourceK. Brunskill, "Swan Song: A WonderSwan Retrospective", Retro Gamer, n°126, 2010, p. 45–47.
]
Ventes combinées de la WonderSwan (1,55 million),
de la WonderSwan Color (1,1 million) et
de la SwanCrystal (0,85 million)
Sommaire

Bandai est une entreprise multinationale japonaise, fondée en 1950, spécialisée dans la fabrication de jouets, le développement de logiciels et la production de tokusatsu. De 1981 à 2001, Bandai a produit des consoles de jeux vidéo.

Histoire de Bandai, du secteur textile à celui des jeux vidéo

Bandai est fondée par Naoharu Yamashina sous le nom de Bandai-Ya le 5 juillet 1950 en tant que société dans le secteur textile. L'entreprise débute ensuite la fabrication de jouets métalliques (modèles de voitures et d'avions principalement) et de bouées en caoutchouc. Les jouets Bandai s'exportent à l'étranger, notamment aux États-Unis, étant parmi les premiers produits ludiques Made In Japan à être reconnus en dehors du Japon.

En 1961, l'entreprise est rebaptisée Bandai Co., Ltd. et obtient un succès considérable à partir de 1963 avec ses figurines articulées basées sur l'anime Astro Boy (ou Astro, le petit robot), une série de shōnen mangas d'Osamu Tezuka publiée entre 1952 et 1968.

Bandai fait son entrée sur le marché du jeu vidéo

En mai 1980, Makoto Yamashina, le fils du fondateur, devient président de Bandai tandis que Naoharu Yamashina passe président du conseil d'administration. À son arrivée, Makoto Yamashina remplace le personnel vieillissant de Bandai par des employés plus jeunes dans le but non seulement d'apporter de nouvelles idées, mais aussi de revoir la stratégie commerciale du groupe. À cette époque, Bandai est déjà devenue la principale entreprise de jouets au Japon.

En 1985, Bandai fait son entrée sur le marché vidéoludique, devenant l'un des premiers développeurs tiers pour la console Famicom de Nintendo. Parmi ses premiers titres figure Tag Team Match: MUSCLE, une adaptation de jeu vidéo du manga Kinnikuman, qui s'écoule à plus d'un million d'exemplaires. Une série de jeux produite par Bandai sort également aux États-Unis, notamment Athletic World et Stadium Events pour la NES. Au début des années 1990, Bandai publie des jeux pour Nintendo à destination du marché européen dont le très populaire Street Fighter II sur Super Nintendo Entertainment System (SNES).

Le projet de fusion entre Bandai et Sega

En janvier 1997, Bandai annonce le projet de fusion avec le développeur de jeux vidéo japonais Sega. Cependant, cette déclaration intervient suite à une perte de 9 milliards de yens de Bandai le même mois, attribuée à la baisse des ventes de jeux et surtout à la mauvaise réception de la console Pipp!n. Or, la direction de Bandai estime alors que fusionner avec Sega est la solution la plus appropriée pour surmonter la crise. En effet, Sega possède une direction américaine ainsi que plusieurs bureaux internationaux, sans oublier des franchises à succès comme Sonic the Hedgehog.

Mais, les employés et les cadres intermédiaires de Bandai manifestent une vive opposition, considérant que la culture d'entreprise de Sega est incompatibles avec leur éthique de travail. En conséquence, Bandai annule la fusion en mai avant sa finalisation prévue en octobre 1997. Makoto Yamashina assume publiquement la responsabilité de son échec et démissionne de son poste de président au sein de l'entreprise. Bandai opte alors pour une alliance commerciale avec Sega.

En mai 2005, Bandai annonce sa fusion avec l'entreprise de développement de jeux vidéo Namco, donnant par la suite naissance à l'unité de jeux vidéo Bandai Namco Games le 31 mars 2006.


Consoles de jeux vidéo de Bandai