Classement des requins les plus longs du monde

Les requins les plus grands du monde sont le requin-baleine (Rhincodon typus), le requin pèlerin (Cetorhinus maximus), le requin du Groenland (Microcephalus somniosus), le requin-lutin (Mitsukurina owstoni), et le grand requin-marteau (Sphyrna mokarran).

Les requins comptent parmi les créatures marines les plus fascinantes, avec des poids et des tailles variant considérablement selon les espèces. Le plus grand d’entre eux est le requin-baleine (Rhincodon typus), qui peut atteindre 18,80 mètres. Bien que colossal, ce géant des océans est un filtreur inoffensif qui se nourrit de plancton et de petits poissons en nageant lentement dans les eaux tropicales et tempérées. Il est suivi par le requin pèlerin (Cetorhinus maximus), un autre filtreur pouvant mesurer 12,27 mètres, qui évolue dans les eaux tempérées et froides, notamment en Atlantique Nord et en Méditerranée.

En dehors de ces requins filtreurs, plusieurs espèces de requins carnivores atteignent des dimensions impressionnantes. Le requin du Groenland (Somniosus microcephalus), atteignant 7,30 mètres, est remarquable par sa longévité exceptionnelle – il peut vivre plus de 400 ans – et par sa capacité à évoluer dans les eaux glaciales de l’Arctique. Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias), avec une longueur maximale enregistrée de 5,94 mètres, est l’un des prédateurs les plus redoutables des océans, connu pour sa puissance et sa stratégie de chasse sophistiquée. Seul, l'orque, un cétacé bien plus grand et massif pouvant mesurer jusqu'à 10 mètres et peser plus de 5 tonnes, le surpasse en taille et en puissance, étant capable de capturer une large variété de proies, y compris d'autres mammifères marins.

La taille d'une orque (Orcinus orca) et d'un grand requin blanc (Carcharodon carcharias) présente une comparaison frappante. Les interactions entre ces deux espèces suggèrent une compétition dans certaines zones de chevauchement alimentaire. Des incidents, comme aux îles Farallon et au large de l'Afrique du Sud, montrent que les orques tuent parfois des requins blancs en induisant une immobilité tonique, avant de les consommer. Selon certaines études, ces attaques perturbent la répartition des requins qui évitent ces zones pendant de longues périodes. L'impact des orques pourrait être dû à l'exclusion compétitive, bien que des cas de cohabitation pacifique aient aussi été observés. | © The Nature Box

D’autres espèces se distinguent par leur morphologie unique. Le requin-lutin (Mitsukurina owstoni), long de 6,20 mètres, possède un museau allongé et des mâchoires extensibles, lui donnant une apparence préhistorique. Le requin grande-gueule (Megachasma pelagios), atteignant 5,20 mètres, se caractérise par une bouche disproportionnée et un mode d’alimentation similaire aux requins filtreurs. Le grand requin-marteau (Sphyrna mokarran), qui peut atteindre 6,10 mètres, est facilement identifiable à sa tête en forme de T, optimisant sa vision et sa détection électroréceptive.

Enfin, plusieurs espèces de taille moyenne illustrent la diversité des requins. Le requin-tigre (Galeocerdo cuvier), mesurant jusqu’à 5,50 mètres, est un prédateur opportuniste à la dentition crénelée, tandis que le requin-renard commun (Alopias vulpinus), atteignant 5,70 mètres, utilise sa longue queue pour assommer ses proies. Le requin mako (Isurus oxyrinchus), bien que plus petit avec 4,45 mètres, est le requin le plus rapide du monde, capable d’atteindre 70 km/h.