Classement des cyclones tropicaux (ouragans, typhons) les plus meurtriers de l'Histoire

Parmi les cyclones tropicaux les plus meurtriers de l’histoire figurent le cyclone de Bhola en 1970 au Bangladesh, le cyclone Coringa en 1839 en Inde, le cyclone de 1737 à Calcutta, le cyclone de 1931 à Shanghai, et le Super typhon Nina en 1975 en Chine.

Les cyclones tropicaux : définition et impact

Les cyclones tropicaux sont des systèmes météorologiques caractérisés par une rotation rapide autour d'une zone de basse pression, une circulation atmosphérique fermée à basse altitude, des vents violents ainsi qu’une organisation en spirale d’orages générant d’importantes précipitations et de fortes rafales. En fonction de leur intensité et de leur localisation géographique, ces phénomènes – qui ne traversent jamais l'équateur – portent différentes appellations : on parle d’ouragan lorsqu’ils se forment dans l’océan Atlantique ou le nord-est du Pacifique, de typhon dans le nord-ouest du Pacifique, et de cyclone tropical dans l’océan Indien et le sud-ouest du Pacifique.

Chaque année, entre 80 et 90 cyclones tropicaux reçoivent un nom officiel, et plus de la moitié d’entre eux atteignent des vents de force ouragan, c'est-à-dire dépassant 120 km/h. Ces tempêtes peuvent engendrer des pertes humaines considérables. Le cyclone le plus meurtrier de l’histoire enregistrée reste le cyclone de Bhola en 1970, qui a causé la mort d’au moins 300 000 personnes dans l’actuel Bangladesh. Plus récemment, le cyclone Nargis a provoqué plus de 138 000 décès en Birmanie en 2008.

Attribution des noms et numérotation des cyclones tropicaux

Les cyclones tropicaux sont nommés afin de faciliter la communication et d’améliorer la compréhension des prévisions météorologiques ainsi que des alertes. L’attribution de noms permet d’éviter toute confusion, en particulier lorsqu’il existe plusieurs systèmes cycloniques actifs simultanément. Elle contribue également au suivi historique et aux études climatologiques. Ces noms sont issus de listes préétablies par des comités régionaux sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Généralement alternant entre prénoms masculins et féminins, ces listes sont réutilisées tous les six ans, à l’exception des noms de cyclones particulièrement destructeurs, qui sont retirés afin d’éviter toute confusion future et en signe de respect pour les victimes.

Les chiffres précédant le nom des cyclones tropicaux indiquent généralement l’année de formation ainsi que l’ordre d’apparition du phénomène au cours de cette période. Par exemple, « 1 Cyclone 2023 » désigne le premier cyclone nommé de l’année 2023. Cette numérotation assure une documentation rigoureuse et normalisée. Toutefois, certains cyclones ne reçoivent pas de nom officiel, soit parce qu’ils n’atteignent pas l’intensité minimale requise pour être classés comme tempêtes tropicales, soit parce que leur durée de vie est trop brève pour justifier leur inscription dans les listes établies. Enfin, les critères de nomination variant selon les bassins océaniques, certains phénomènes météorologiques peuvent rester anonymes en fonction des protocoles spécifiques à chaque région.