Classement des périssodactyles par population totale (nombre d'individus)

Les espèces de périssodactyles les plus nombreuses sont le cheval domestique (Equus ferus caballus), l'âne (Equus africanus asinus), la mule (Equus asinus x Equus caballus), le zèbre des plaines (Equus quagga), et le kiang (Equus kiang).

Les périssodactyles (Perissodactyla) forment un ordre de mammifères placentaires caractérisés par un nombre impair de doigts fonctionnels, le troisième étant généralement le plus développé. Apparues il y a environ 55 millions d’années, ces espèces ont connu une large diversification avant de voir leur répartition se restreindre à certaines régions du globe. Désormais, l’ordre ne comprend plus qu’un nombre limité d’espèces, principalement regroupées au sein des familles des équidés, des rhinocérotidés et des tapiridés.

Ces mammifères herbivores se distinguent par une morphologie adaptée à la course ou à la progression en milieu forestier dense, ainsi que par un système digestif fondé sur une fermentation post-gastrique. Contrairement aux ruminants, leur estomac simple impose une digestion plus rapide des fibres végétales, ce qui influence leurs besoins alimentaires. Bien que moins diversifiés que les artiodactyles, les périssodactyles incluent certaines des plus grandes espèces terrestres, comme le rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) ou le cheval domestique (Equus ferus caballus).

Actuellement, l’ordre des périssodactyles compte 17 espèces réparties en 6 genres et 3 familles. Ce classement selon la population totale des espèces de périssodactyles, réalisé par Spherama.com, permet d’illustrer la distribution inégale des effectifs, avec une prédominance d’espèces domestiquées, tandis que plusieurs taxons sauvages sont en déclin du fait des pressions anthropiques. L’analyse de ces effectifs souligne l’importance des efforts de conservation pour certaines espèces emblématiques, particulièrement vulnérables aux menaces telles que la déforestation et le braconnage.